La chirurgie réparatrice par le docteur Cécile Winter
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[two_third last="yes"][title size="3"]Introduction et diagnostic[/title]
Les tumeurs cutanées sont les tumeurs malignes les plus fréquentes chez l’homme.
Elles se trouvent principalement sur les zones exposées au soleil, le visage et le crâne sont donc des zones à risques. Les tumeurs les plus fréquentes sont les carcinomes baso-cellulaires et les carcinomes spino-cellulaires (épidermoides). Les carcinomes baso-cellulaires (tumeur maligne la plus fréquente chez l’homme) ont une évolution locale uniquement (DIAPO CB pas fini). Les carcinomes spino-cellulaires ont aussi une évolution locale mais plus agressive et peuvent dans de rares cas migrer vers les ganglions. Les mélanomes sont heureusement beaucoup plus rares, une forme fréquente sur le visage est la mélanose de Dubreuilh ou « in situ ». Il existe d’autres types de tumeurs malignes comme les carcinomes annexiels ou les lymphomes cutanés, beaucoup plus rares.
Le diagnostic, dans chirurgie réparatrice, de certitude de ces lésions se fait à la biopsie ou biopsie-exérèse, c’est-à-dire en prélevant la lésion suspecte. A l’examen clinique, il existe déjà des facteurs d’orientation comme une lésion pré-existante, l’évolution de la lésion, sa taille, ses bords, des ganglions associés…
Le bilan d'une chirurgie réparatrice se fait essentiellement lors de l’examen, recherche d’autres lésions associées sur tout le corps, d’où l’intérêt d’un examen dermatologique complet. En fonction du type et de la localisation de la tumeur, un bilan d’imagerie complémentaire peut être nécessaire.
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[title size="3"]Exérèse de la tumeur[/title]
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En fonction du type de tumeur, de sa taille et de sa localisation, un examen anatomo-pathologique extemporané peut être nécessaire. Il s’agit de l’examen de la lésion enlevée au microscope pendant l’intervention chirurgicale. Cela permet de vérifier que la tumeur a été enlevée en totalité et d’évaluer les marges. Les marges nécessaires (distance de peau saine enlevée autour de la lésion) peuvent varier entre quelques millimètres et plusieurs centimètres pour assurer la guérison.
Lors de l’exérèse, il ne faut pas penser à enlever un petit patch autour de la tumeur pour reconstruire facilement mais enlever toute la zone nécessaire à la guérison.[/one_third]
Mélanome in situ de 4*4 cm
Sur la paupière inférieure droite, descendant sur la joue et remontant sur l’angle interne de l’œil.
Zone à enlever
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- Exérèse avec marges importantes
- Reconstruction par :
- Lambeau régional cervico facial et de lambeau régional paupière supérieure
- Renforcement de la paupière
- Symétrisation par lifting cervico-facial gauche, blépharoplastie supérieure et inférieure gauche et lifting médio-facial gauche
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[title size="3"]Reconstruction esthétique[/title]
La reconstruction se fait généralement dans le même temps opératoire que l’exérèse de la tumeur.
Elle prend en compte l’anatomie complexe du visage, ses nerfs, ses vaisseaux, ses muscles afin de ne léser aucune fonction, mais aussi les unités esthétiques du visage pour dissimuler au maximum les cicatrices et obtenir le résultat le plus esthétique possible.
La reconstruction peut se faire par une fermeture directe en fonction de l’élasticité de la peau et de la perte de substance, ou par des lambeaux locaux ou régionaux. Dans de très rares cas, des lambeaux à distance ou en plusieurs temps sont nécessaires pour obtenir un résultat optimum.
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Carcinome baso cellulaire récidivant « rongeant » l’aile du nez, exérèse en marge saine, reconstruction par un lambeau fronto-temporal dissimulant la cicatrice dans le sourcil.
L’objectif est une reconstruction ad integrum. Le même type de reconstruction peut être réalisé en post traumatique
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