Au milieu du visage se dresse le nez. Néanmoins, ce n’est jamais lui que l’on regarde en premier, sauf s’il s’impose par sa taille ou par sa forme.
Lorsque l’on regarde quelqu’un, on s’accroche tout d’abord à ses émotions. Émotions envoyées par le triangle bouche - yeux. Malheureusement, un nez trop large, trop fort, dévié, trop plat, trop rond, dédoublé, va accrocher le regard. Le nez peut même gêner la transmission des émotions. Par exemple, une pointe très plongeante peut durcir un visage et ainsi briser son harmonie. Il est important de comprendre qu’un nez disharmonieux possède souvent une architecture qui n’est pas optimale sur le plan de la fonction respiratoire.
Une rhinoplastie a donc comme, objectif d’intégrer le nez dans son visage en modelant chacune de ses structures selon les désirs et les gènes du patient, selon les bases anatomiques de son visage et les réalités techniques du chirurgien.
Le nez doit être le plus adapté possible aux proportions du visage et plaire, sans jamais oublier que sa fonction première est d’assurer la respiration. Le nez doit absolument être naturel, sous peine d’accrocher à nouveau le regard et de biaiser encore plus les émotions ressenties par les gens qui nous observent.
Ainsi, il va exister autant de rhinoplasties que de visages différents.
Notre travail commun sera d’abord de définir les zones gênantes sur votre nez. Il est très rare que la totalité du nez déplaise. Et anatomiquement, il existe là aussi très souvent de « très jolies » zones sur les nez « disgracieux ».
Afin de réaliser un projet photo à l’aide d’un logiciel de morphing, il nous faudra au préalable réaliser :
Une analyse fonctionnelle des voies respiratoires hautes (bilan endoscopique indolore du nez pouvant être complété par un scanner)
Après la première consultation, un récapitulatif vous sera fourni par mes charmantes assistantes comprenant la fiche sur la rhinoplastie réalisée par la SOFCPRE, la fiche sur la septoplastie de la SFORL, votre projet photo si vous le souhaitez, un devis détaillé comprenant les honoraires chirurgicaux, d’anesthésie, de la clinique, et les consultations post-opératoires.
Une prise en charge sécu-mutuelle partielle limitée au traitement de l’obstruction nasale pourra être demandée si des problèmes respiratoires importants ont été diagnostiqués.
Ainsi, deux consultations sont nécessaires au minimum afin de faire connaissance humainement et médicalement. Les suites opératoires et les risques seront évidemment mis en lumière dès la première consultation. Les œdèmes sont systématiques et modérés les premiers jours. Les bleus sont rares. Le risque spécifique de la rhinoplastie est un défaut de cicatrisation pouvant amener à une petite reprise chirurgicale dans moins de 5% des cas, souvent limitée à une anesthésie locale.
Une dernière consultation sera réalisée la veille, l’avant-veille ou le matin même de la chirurgie afin de réaliser une LED pour préparer au mieux les tissus à la chirurgie et ainsi minimiser au maximum l’œdème et les ecchymoses s’il y en a.
La chirurgie se déroule à la clinique Saint-George au niveau du Hall 2, dans un service dédié à l’esthétique qui se situe au niveau de la passerelle, au-dessus du parking. Les équipes du bloc et les équipes des services sont spécifiquement formés aux soins esthétiques pré et post opératoires.
La durée de l’anesthésie générale est généralement comprise entre 1H30 et 2H.
La rhinoplastie se déroule généralement en ambulatoire, c’est-à-dire que vous rentrez et sortez de la clinique le même jour. Pour cela, il est nécessaire que quelqu’un vous amène et vous ramène. Vous n’avez pas le droit de conduire pendant 24h après une anesthésie générale. Il est aussi obligatoire qu’il y ai un adulte avec vous la première nuit.
En post opératoire, les douleurs sont vraiment faibles voir nulles, seul du paracétamol (doliprane) est nécessaire pendant quelques jours. Des antibiotiques seront nécessaires 7 jours.
A la clinique des compresses froides sont positionnées sur les yeux pour minimiser les œdèmes autour des yeux. Vous les remplacerez par des petits pois congelés 20 minutes cinq fois par jour et au couché les premiers jours. Les ecchymoses sous les yeux sont rares et disparaissent rapidement. Une éviction sociale de 7 jours est conseillée.
Au réveil il y a un petit coton gras dans les narines (ce n’est absolument pas une mèche !), que vous enlèverez facilement le lendemain matin.
Sur le nez est positionnée une petite attelle thermoformée pendant 7 jours. Si un geste respiratoire est réalisé dans le même temps, de fines feuilles de silicone sont placées de part et d’autre de la cloison du nez, elles n’obstruent pas la respiration et leur ablation est indolore. Leur retrait se déroule au 7eme jour, en même temps que l’attelle, il est indolore.
Le gonflement du nez va diminuer au fur et à mesure sur le nez et dans le nez, avec parfois une sensation de nez partiellement bouché au départ. Ainsi, lors du retrait de l’attelle, vous appréciez souvent d’ores et déjà votre nez de profil et de trois quarts, mais pas encore de face. Le fait que l’œdème diminue lentement notamment de face va participer au fait que l’entourage ne se rendra pas compte qu’une chirurgie e été réalisée.
Il reste environ 30% d’œdème à un mois, 20% à 3 mois, 10% à 6 mois, 5% à un an et le résultat est définitif à deux ans. L’œdème va être le plus long à partir sur la partie basse (pointe et jonction pointe dos du nez) , surtout si la peau est épaisse Et s’il s’agit d’une rhinoplastie secondaire.
Le nez est complètement consolidé entre 8 et 12 semaines, il ne faut donc pas faire de sport de contact pendant ce temps ni porter de lunettes lourdes, les lunettes légères étant autorisées au bout d’une semaine.
Le suivi médical est essentiel pour surveiller et guider cette lente cicatrisation. Dès l’ablation de l’attelle, des massages (spécifiques à chaque patient) vous seront appris. Ils seront réalisés en moyenne trois fois cinq minutes par jour pendant 3 mois. Avant même la chirurgie, le planning des rendez-vous post-opératoires vous sera remis. Le calendrier comporte au minimum sept contrôles, à J7, M1, M2, M3, M6, A1 et A2. L’objectif de ce suivi est de réduire au minimum le risque de reprise chirurgicale ( <5%), en guidant les massages, et si besoin en réalisant des petites injections de corticoïdes pour permettre à l’œdème de partir plus vite ou d’acide hyaluronique pour éviter une adhérence.
Les cicatrices peuvent être situées différemment en fonction du type de rhinoplastie.
La rhinoplastie mini-invasive fait partie de la famille des rhinoplasties de préservation, c’est-à-dire qu’elle a pour objectif de réduire au maximum l’agression des tissus par la chirurgie, mais aussi de garder les jolies spécificités de chaque nez afin de l’harmoniser au maximum dans le visage. C’est une chirurgie que va permettre de libérer le patient des zones complexantes de son nez en toute discrétion. Je développe cette technique depuis 2011. La rhinoplastie mini invasive représente maintenant plus de 90% de mes rhinoplasties.
Au niveau technique, il n’y a pas de cicatrice sur la peau, la dissection se fait au plus proche du cartilage et de l’os et préserve ainsi tous les tissus sous-cutanés afin d’éviter les irrégularités. Les petits ligaments sont aussi conservés ce qui permet au niveau esthétique un meilleur redrapage de la peau et au niveau fonctionnel évite les gènes respiratoires.
Au niveau de la pointe du nez, son modelage se fait par des techniques de suture et de repositionnement avec le moins de résection possible de cartilage. La aussi, le bénéfice est esthétique et fonctionnel.
La rhinoplastie structurelle est une rhinoplastie adaptée aux nez ayant besoin d’une reconstruction majeure de la pointe. Il s’agit généralement de rhinoplasties secondaires ou de pointes présentant de grosses asymétries.
Au niveau technique, une cicatrice est réalisée en bas de la columelle (pilier séparant les deux narines). Des greffons de cartilage sont prélevés sur la cloison à l’intérieur du nez ou derrière les oreilles afin de renforcer ou recréer l’architecture de la pointe.
Les suites opératoires sont généralement plus longues, notamment au niveau de l’oedeme.
La rhinoplastie médicale est une rhinoplastie de camouflage. Il s’agit d’augmenter certaines zones du nez afin de minimiser une bosse, remonter une pointe, corriger une irrégularité ; Avant toute rhinoplastie médicale, outre vérifier l’absence de contre-indication médicale à l’injection d’acide hyaluronique, il faut être certain de vouloir et/ou pouvoir augmenter la taille globale du nez.
Une bonne indication, par exemple un petit nez avec une bosse ou une pointe tombante, fait une bonne rhinoplastie médicale.
Amélioration du Nez Plongeant avec Correction Fonctionnelle
Patiente gênée par un nez plongeant avec une bosse, associée à une gêne à l'effort. Une rhinoplastie anatomique conservatrice a été réalisée pour enlever la bosse, corriger la déviation septale antérieure et supérieure, reconstruire la valve interne, et traiter la pointe plongeante et bifide. Tout cela a été fait sans cicatrice visible et avec des décollements minimaux. Les suites opératoires ont été simples, comme le montre cette photo post-opératoire prise juste après l'ablation de l'attelle, à 7 jours.
Correction du Nez Long et Convexe avec Amélioration Respiratoire
Patiente gênée par un nez long, convexe et peu défini, avec une gêne respiratoire due à une hypertrophie des cornets inférieurs. Une rhinoplastie anatomique conservatrice a été réalisée il y a 4 ans pour corriger les problèmes fonctionnels et morphologiques au niveau de la pointe, des fosses nasales, et du dorsum, sans aucune cicatrice. Une micro-esquille osseuse du dorsum est apparue à 6 mois, nécessitant une petite retouche sous anesthésie locale à un an. Aujourd'hui, la patiente est ravie des résultats fonctionnels et esthétiques. C'est toujours un plaisir de revoir nos patients des années plus tard
Correction du Nez Plongeant et Amélioration de la Respiration
Notre patiente avait un nez très grand et plongeant, sous tension, avec des difficultés respiratoires à l'effort, dues à un syndrome de valve interne et externe. Une rhinoplastie anatomique conservatrice a été réalisée sans cicatrice, avec des suites simples. L’intervention visait à réduire la hauteur, la longueur septale, et la bosse pour diminuer la tension du nez et améliorer la respiration. La pointe a été relevée et stabilisée en même temps. Aujourd'hui, la patiente est superbe et se sent très bien.
Correction du nez proéminent et amélioration fonctionnelle
Merci à notre magnifique patiente pour le partage des photos. La patiente était gênée par un nez proéminent avec une pointe longue et plongeante, ainsi qu’une gêne respiratoire à l’effort, associée à une déviation septale interne. Une rhinoplastie anatomique conservatrice a été réalisée sans cicatrice visible, permettant de corriger la bosse, l’hyperprojection, la longueur du septum et de faire remonter la pointe pour lui donner un meilleur soutien, notamment au sourire. La patiente est ravie des résultats tant sur le plan fonctionnel que morphologique.
Correction de l’obstruction nasale et amélioration esthétique
Patiente gênée par une obstruction nasale droite permanente, entraînant des migraines, ainsi qu'une déviation, une bosse et une base asymétrique d’un point de vue morphologique. Une rhinoplastie anatomique conservatrice a été réalisée il y a un an avec des suites opératoires simples. L’œdème nasal s’amenuisera progressivement, permettant au nez de se raffiner lentement, en fonction du type de peau, entre un an et deux ans et demi. Cette évolution discrète empêche l’entourage de remarquer l’intervention, d’autant plus que cette technique préserve les points d’équilibre tels que la hauteur de la racine, essentielle pour l’intensité du regard. La patiente respire bien et est superbe.
Correction de l’obstruction nasale et du nez plongeant
Patiente présentant une obstruction nasale droite due à une déviation de la cloison, ainsi qu'une bosse et une pointe plongeante. Sa pointe plongeante asymétrique verticale était associée à une valve externe droite, entraînant une occlusion de la narine droite à l'inspiration forcée. Une rhinoplastie anatomique conservatrice a été réalisée pour remonter la pointe, redresser la cloison, traiter les syndromes de valve internes et externes, et retirer la bosse.
Cette technique a permis de traiter simultanément les problèmes morphologiques et fonctionnels, sans cicatrice et avec une récupération simple et rapide. Résultat après un an : patiente heureuse.
Correction de l’obstruction nasale et du naevus
Patiente gênée par une obstruction nasale permanente liée à des allergies et à une déviation septale, ainsi qu'un naevus au coin interne de l'œil gauche d'augmentation récente. Une rhinoplastie anatomique conservatrice a été réalisée sans cicatrice afin de corriger son nez dévié et hyper-projeté, sa pointe verticale, et son hypertrophie des cornets inférieurs. Les suites opératoires ont été simples, avec une absence de cicatrice hormis au niveau du naevus. Patiente satisfaite tant sur le plan fonctionnel que morphologique.
Correction fonctionnelle et esthétique du nez
Patiente présentant une gêne liée à un nez trop proéminent avec une bosse, une pointe globuleuse peu définie et plongeante, ainsi qu’un tiers moyen asymétrique et pincé, associé à une déviation septale entraînant des difficultés respiratoires de type syndrome de valve interne. On observe également une asymétrie de la pointe avec un syndrome de valve externe bilatéral plus marqué à gauche. Une rhinoplastie anatomique conservatrice, sans cicatrice, a été réalisée pour corriger l'hypertrophie du septum, le tiers moyen, la bosse et pour affiner et renforcer l'architecture de la pointe, améliorant ainsi la respiration et éliminant la gêne à l'inspiration forcée. Un an après l’intervention, la patiente respire bien et est ravie du résultat !
Rhinoseptoplastie anatomique conservatrice pour obstruction nasale et déviation du septum
Patiente présentant une obstruction intermittente due à un syndrome de valves internes bilatérales et externes bilatérales, principalement à droite. La nasofibroscopie a révélé une déviation du septum nasal et une hypertrophie des cornets inférieurs. Morphologiquement, son septum était haut et long avec une racine normalement positionnée et une pointe déviée à droite et verticale.
Une rhinoseptoplastie anatomique conservatrice a été réalisée il y a 6 mois, sans cicatrice visible. La déviation et les syndromes de valves ont été corrigés. L'amélioration morphologique a été notable avec la disparition de la bosse, une pointe mieux soutenue et remontée, ainsi qu'un lobule centré et mieux défini. La patiente est radieuse avec une bonne respiration.
Rhinoseptoplastie pour obstruction nasale bilatérale et pointe large
Patiente gênée par une obstruction nasale bilatérale et saisonnière liée à des problèmes allergiques, ainsi que par une pointe large plongeante qui s'aggrave au sourire. À l'examen, on observe une hypertrophie des cornets inférieurs, une déviation du septum nasal, et un syndrome de valve interne.
Une rhinoseptoplastie associée à une radiofréquence des cornets inférieurs a été réalisée il y a six mois, comme d'habitude sans cicatrice visible.
Rhinoplastie anatomique conservatrice pour asymétrie nasale post-traumatique
Patiente présentant une asymétrie nasale post-traumatique, une hypertrophie des cornets inférieurs, et un syndrome de valves internes entraînant des problèmes respiratoires importants. En plus d'une déviation sévère du septum nasal, on observait une bosse dorsale et une pointe longue asymétrique, entraînant des problèmes fonctionnels.
Une rhinoplastie anatomique conservatrice a été réalisée il y a 7 jours, sans cicatrice visible, avec une récupération simple, sans mèche, et sans douleur ni hématome grâce à l'abord minimal et aux décollements minimaux de la rhinoplastie anatomique conservatrice.
Rhinoplastie anatomique conservatrice pour un nez hyper-projeté
Patiente gênée par un nez hyper-projeté sous tension avec une gêne respiratoire secondaire. En plus de la déviation du septum nasal, on observe un tiers moyen pincé et une pointe globuleuse, entraînant des problèmes fonctionnels. Une rhinoplastie anatomique conservatrice a été réalisée il y a un an, sans cicatrice visible, avec une récupération simple. Aujourd'hui, la patiente respire bien et est satisfaite du résultat.
Correction de l'asymétrie nasale et amélioration fonctionnelle
Cette patiente était gênée par une asymétrie nasale avec des problèmes respiratoires importants. En plus de la déviation sévère du septum nasal, elle présentait une bosse dorsale et une pointe courte asymétrique, entraînant des problèmes fonctionnels. Une rhinoplastie anatomique conservatrice a été réalisée il y a un an, sans aucune cicatrice visible, avec une récupération simple. Aujourd’hui, elle est une patiente heureuse qui respire bien.
Rhinoplastie Anatomique Conservatrice
Jeune patiente présentant un nez proéminent avec une bosse, une pointe large, et un tiers moyen pincé, associé à un syndrome de valve. La hauteur de la racine, l'angle entre le nez et la bouche, ainsi que l’infratip sont esthétiques.
La rhinoplastie anatomique conservatrice réalisée a consisté à réduire la hauteur du septum et la bosse, recréer une valve interne fonctionnelle pour améliorer la respiration, et adoucir la pointe pour obtenir un nez plus féminin avec un supratip bien dessiné.
Le résultat est visible à plus d'un an.
Rhinoplastie Anatomique Conservatrice
Jeune patiente présentant une pointe arrondie tournée vers le bas avec un excès de hauteur du septum (corbin et syndrome de valve interne) sur un nez court avec un défaut de soutien sous la pointe. La racine et la largeur de base sont bonnes.
Une rhinoplastie anatomique conservatrice a été réalisée pour améliorer la respiration de la patiente et harmoniser son nez avec son visage. La pointe a été soutenue, et la hauteur du septum a été adaptée à la hauteur réelle de la pointe. Les cartilages de la pointe, initialement arrondis et verticaux, ont été retravaillés et repositionnés horizontalement pour améliorer à la fois la fonction et l'aspect morphologique.
Résultat à un an et demi.
Rhinoplastie Anatomique Conservatrice
Patient présentant un nez sous tension avec un septum très haut entraînant un syndrome de valve interne et externe. La pointe est suspendue et tournée vers le bas, tandis que l'angle entre le nez et la bouche est assez ouvert. La hauteur de racine, la hauteur de base du nez et la projection réelle de la pointe sont adéquates.
La rhinoplastie anatomique conservatrice a pour objectif d'améliorer la respiration en réduisant la hauteur septale tout en conservant sa longueur, et en l’adaptant à la hauteur réelle de la pointe. Les cartilages de la pointe ont également été ajustés, car leur verticalité entraînait une gêne respiratoire. Ils ont été horizontalisés, ce qui a permis de mieux définir le supratip et l'ouverture narinaire.
Rhinoplastie Anatomique Conservatrice et Otoplastie
Notre jeune patiente souffrait d'une déviation rhinoseptale, une bosse ostéocartilagineuse avec un septum trop haut et long entraînant une déviation importante, et une pointe déviée non définie. Elle souffrait aussi de ses oreilles décollées asymétriques, avec un défaut de plicature du pavillon, une hypertrophie de la conque, et une protrusion du lobule.
La rhinoplastie anatomique conservatrice (sans cicatrice, réaxation rhino-septale et travail sur les cartilages de la pointe) ainsi que l'otoplastie ont été réalisées lors du même temps opératoire, sous anesthésie générale. Les suites opératoires ont été simples, avec une semaine d'éviction liée au port de l'attelle. Le résultat est ici à un an, en toute discrétion.
Rhinoplastie Anatomique Conservatrice
Patiente présentant un dorsum hyper projeté avec une bosse, un dorsum pincé avec syndrome de valve interne et une pointe suspendue. La racine est à la bonne hauteur, le nez est plutôt court, la projection de la pointe ainsi que l'infratip sont bons. La rhinoplastie anatomique conservatrice a consisté ici à enlever la bosse, repositionner la pointe, créer un supratip, et ne surtout pas raccourcir le nez. Le résultat est ici à 4 ans.
Rhinoplastie Anatomique Conservatrice
Jeune patiente aux antécédents de traumatisme nasal avec bosse, déviation rhino-septale et obstruction nasale bilatérale. Tout le nez (dos et pointe) est dévié par le traumatisme, l'angle entre le nez et la bouche est très ouvert. Ici, la rhinoplastie anatomique conservatrice réalisée a permis de traiter l'obstruction nasale et les stigmates externes du traumatisme en redressant le septum, enlevant la bosse, réadaptant et réaxant la pointe. Le challenge était ici de ne pas raccourcir le nez et de retrouver l'harmonie originelle de son visage. Résultat à plus d'un an.
Rhinoplastie Anatomique Conservatrice
Jeune patiente présentant un nez asymétrique avec un syndrome de valve interne ainsi qu'une bosse et une pointe modérément définie. L'infratip, la racine ainsi que la base sont jolis. Une rhinoplastie anatomique conservatrice a été réalisée afin de gérer sa déviation septale ainsi que l'excès de hauteur et de longueur du septum. Sa pointe a été légèrement retravaillée et adaptée à cette nouvelle hauteur afin de conserver son infratip et de créer un supratip bien défini. Encore une fois, l'objectif de cette rhinoplastie est de bien respirer et d'obtenir un nez très harmonieux dans le visage afin que le travail réalisé chirurgicalement passe complètement inaperçu. Le résultat est à 2 ans.
Correction d'une Pointe Non Définie et Plongeante
Jeune patiente présentant une pointe non définie et plongeante, avec un dorsum légèrement busqué et légèrement long. La partie centrale du lobule est jolie, ainsi que la racine et la distance nez-lèvres. Une rhinoplastie conservatrice anatomique a permis de traiter ces deux gênes morphologiques tout en gardant la hauteur de la racine, la joliesse de l'infratip et en redessinant le supratip.
Le résultat est visible à un an et demi.
Correction d'une Obstruction Nasale et d'une Pointe Tombante
Jeune patiente gênée par une obstruction nasale, avec une pointe large et arrondie vers le bas (Corbin), sur la base d'un petit nez en virgule avec une racine à la bonne hauteur et un joli infratip. La rhinoplastie conservatrice anatomique réalisée avait pour objectif d'améliorer la respiration, de remonter et d'affiner sa pointe afin de dessiner un joli supra-tip, tout en évitant au maximum de réduire la taille de son nez pour préserver la fonction respiratoire. Le résultat est visible à un an et demi.
Rhinoplastie avec ou sans cicatrices ?
La question de savoir si une rhinoplastie peut être réalisée sans cicatrices est fréquemment posée par les patients.
Il est compréhensible de douter qu'une rhinoplastie puisse enlever une bosse du nez, redresser une arête nasale, affiner ou remonter une pointe sans aucune cicatrice.
Cependant, cela est possible grâce à la rhinoplastie mini-invasive.
L’objectif de la rhinoplastie mini-invasive est de réduire au maximum l’agression des tissus par la chirurgie tout en préservant les caractéristiques uniques de chaque nez, pour l’harmoniser au mieux avec le visage.
Voici un exemple de cette approche avec une patiente ayant bénéficié d’une rhinoplastie chirurgicale mini-invasive. La photo après l'opération a été prise 2 ans après l’intervention.