Les oreilles encadrent le visage joliment, leur présence est indispensable à l’ouïe… et l’œil !
Même si elles ne sont souvent pas ceux qu’on regarde en premier chez quelqu’un. Sauf si elles accrochent le regard.
Si elles sont trop décollées, asymétriques, dépliées, elles perturbent l’harmonie du visage et portent souvent une connotation émotionnelle négative à la personne.
Les oreilles décollées peuvent alors être source de perte d’estime de soi, importante chez l’enfant mais aussi chez l'adulte.
Comme d’habitude, il faut bien garder en tête que personne n’est symétrique, ni au niveau de son visage, ni de ses oreilles ! Ainsi, il ne faut pas se focaliser sur une petite asymétrie ou un petit défaut qui peut se révéler être un charme.
L’indication de chirurgie des oreilles ne doit être portée que par la personne concernée, surtout si elle est mineure. Si cette particularité n’entraine aucune gêne psychologique ou sociale, il faut la conserver.
L’otoplastie, ou chirurgie des oreilles décollées, consiste à traiter la forme du pavillon dans son ensemble par une incision qui sera cachée derrière l’oreille.
Il existe très souvent un plicature de la partie haute du pavillon qui sera traitée sans couper le cartilage, et uniquement avec du fil résorbable pour éviter tout risque d’extrusion ou d’infection à long terme.
Si la partie du pavillon de l’oreille qui est la plus proche du crâne (la conque) est trop grosse, cela repousse l’oreille loin du crâne. Là aussi sans aucune incision dans le cartilage, la conque sera repositionnée près du crâne pour normaliser l’angle entre l’oreille et la voûte crânienne.
Parfois le lobule, qui est la partie inférieure de l’oreille qui porte les boucles, pointe vers l’avant. Dans ce cas-là il sera repositionné lui aussi.
Lors des premières consultations, une analyse anatomique détailler sera réalisée ensemble devant le miroir. Nous évaluerons aussi la gêne psychologique et/ou sociale liée aux oreilles décollées, ainsi que la volonté du patient à se faire opérer.
Des photos seront réalisées.
Toutes les explications seront données sur la technique, l’hospitalisation, les possibilités d’anesthésie, les suites opératoires ainsi que les risques liés à cette chirurgie.
Comme toutes les chirurgies il y aura un œdème post-opératoire et parfais quelques ecchymoses. La douleur est modérée 2 ou 3 jours et puis diminue rapidement.
Il existe un risque rare d’hématome ou d’infection. Les risques spécifiques et rare sont la récidive et les troubles cicatriciels tels qu’une chéloïde (cicatrice épaisse) derrière l’oreille.
À la fin de la consultation mes assistantes vous donneront en complément de cette information orale une information écrite sous la forme des fiches de la société française de chirurgie plastique et esthétique. Elles vous remettront aussi un devis détaillé avec les honoraires de la chirurgie, de l’anesthésie et de la clinique.
Chez les jeunes, une prise en charge par la sécurité sociale mutuelle peut être envisagée si la gêne psychosociale est importante.
La chirurgie se passe sous anesthésie générale légère, sans intubation.
L’intervention dure entre 1h et 1h30. Elle peut être programmée en ambulatoire chez les adultes et avec une hospitalisation d’une nuit pour les enfants en chambre seule avec un des 2 parents. L’hospitalisation se déroule dans un service dédié à l’esthétique et à la prise en charge des enfants, au sein de la clinique Saint George.
La sortie se fait dès le lendemain matin après le retrait du pansement et la mise en place du bandeau de jour.
Le pansement sera refait le lendemain matin à la clinique ou au cabinet selon si l’on a été hospitalisé la nuit ou juste une journée. Au début, les oreilles semblent très collées et peu sensibles, d’autant plus que le port du bandeau est obligatoire 24h sur 24.
À la maison, il faudra désinfecter et graisser les cicatrices matin et soir.
Un lavage de cheveux au savon antiseptique doux devra être fait toutes les 48 h pendant 15 jours.
La baignade est interdite pendant un minimum de 15 jours.
Le sport est interdit pendant un mois et les sports de contact pendant 3 mois.
Il est recommandé de garder un bandeau fluo sur les oreilles à la reprise du sport en collectivité.
Le suivi au cabinet se fera a une semaine puis 2 semaines, un mois, 2 mois, 3 mois, 6 mois, un an, jusqu’à cicatrisation totale. Il faut 3 mois pour que l’oreille retrouve sa souplesse et plusieurs mois presque un an pour que le pavillon retrouvé sa sensibilité.
Otoplastie : Correction des Oreilles Décollées
L'otoplastie est une intervention chirurgicale visant à corriger les oreilles décollées, un problème fréquent chez les jeunes patients, souvent source de gêne psychosociale.
Cette jeune fille présente un défaut de plicature du pavillon, une hypertrophie de la conque et une protrusion des lobules. La chirurgie a consisté à :
- Réduire l'angle entre l'oreille et le crâne.
- Améliorer la plicature du pavillon.
- Repositionner le lobule.
Tout cela a été réalisé sans incision transfixiante dans le cartilage, afin de garantir un résultat naturel et durable.
L'otoplastie peut être réalisée en ambulatoire ou nécessiter une nuit d'hospitalisation, selon l'âge du patient et la technique utilisée. Elle peut être effectuée dès l'âge de huit ans, en fonction de la demande et de la maturité de l'enfant.La technique employée ne nécessite pas de section ou de résection cartilagineuse, ni de mise en place de fils ou d'implants permanents.
Le résultat est présenté à un an.
Otoplastie
Jeune fille présentant une gêne psychosociale due à ses oreilles proéminentes. On observe un défaut de plicature du pavillon, une hypertrophie de la conque ainsi qu'une protrusion des lobules. La chirurgie a consisté à réduire l'angle entre l'oreille et le crâne, améliorer la plicature du pavillon, et repositionner le lobule, sans aucune incision transfixiante dans le cartilage. L'objectif était que la chirurgie passe complètement inaperçue. Le résultat est présenté à un an.
Otoplastie
La chirurgie des oreilles décollées, ou otoplastie, est une consultation fréquente car des oreilles proéminentes peuvent entraîner une gêne psychosociale considérable.
Chez cette jeune fille, on observe un défaut de plicature du pavillon, asymétrique. La chirurgie a consisté à améliorer la plicature du pavillon sans recourir à des incisions transfixiantes dans le cartilage.
La technique employée ne nécessite ni section ni résection du cartilage, et aucun fil ou implant permanent n'est utilisé, garantissant un résultat naturel et durable.
Le résultat est visible à un an.